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Niger : les autorités évaluent le groupe de travail pour renforcer la vaccination de routine

Le Programme Élargi de Vaccination (PEV) a été officiellement lancé au Niger en fin janvier 1987, lors de la Conférence Internationale sur les Vaccinations en Afrique. Malgré les progrès accomplis ces dernières années, le profil épidémiologique reste dominé par la persistance des maladies évitables par la vaccination. Une supervision et une coordination efficaces des programmes de vaccination de la part des autorités publiques et des partenaires sont essentielles à la réalisation des objectifs nationaux de vaccination. C’est ainsi que les Comités de Coordination Inter Agence (CCIA), ont fait leur apparition comme mécanisme de collaboration importante à la fin des années 1990, devenant, ainsi un modèle prédominant de relations opérationnelles entre le Ministère de la Santé et ses partenaires.

Dans le cadre du programme de renforcement de la vaccination de routine, le Niger, dans les régions de Maradi, Diffa et Zinder, avec l’assistance technique de Askaan, a mis en place un groupe technique de travail pour le PEV, impliquant les parties prenantes clés. Après plusieurs années de mise en œuvre, cette étude vise à évaluer la fonctionnalité du groupe technique de travail sur le PEV, en vue de faire les ajustements nécessaires.

Méthodologie

Une étude transversale à visée descriptive a été menée dans la régions de Maradi, Diffa et Zinder, en 2022. La collecte des données est basée sur la revue des termes de référence du groupe technique et sur une exploitation rétrospective des rapports des différentes réunions. L’analyse des indicateurs de suivi de fonctionnalité du groupe de travail, est faite sur la base d’un fichier excel, conçu à cet effet.

Résultats

Les acteurs clés de la région impliqués dans la mise en œuvre du programme de renforcement de la vaccination de routine, étaient membres du groupe technique, il s’agit des cadres des directions régionales, des districts et des partenaires techniques et financiers. Les objectifs et les missions du groupe de travail sont bien définis, facilitant ainsi une bonne organisation des réunions, conformément aux orientation de l’OMS. Les tâches sont clairement réparties entre les parties prenantes clés du PEV de routine, ciblant particulièrement, le président, le rapporteur et les partenaires techniques et financiers. Tous les livrables attendus du groupe de travail, sont particulièrement orientés sur le programme de renforcement de la vaccination routine, dans les trois régions cibles. Sur les composantes du programme de renforcement de la vaccination de routine au niveau des trois régions cibles, la gouvernance et la gestion des données ont été priorisées. Durant la période de mise en oeuvre, 85 % des recommandations qui ont été identifiées à l’issue des réunions du groupe technique de travail, étaient exécutées.

Les principaux résultats ont abouti à des recommandation phares, (i) Encadrer la participation du district à travers un travail préalable de préparation de la réunion en faisant la collecte des données et l’analyse préalables de la situation, (ii) Elaborer un rapport trimestriel de progrés de la mise en œuvre des activités du programme, (iii) Identifier des indicateurs pertinents de processus pour monitorer les performances du groupe technique PEV au niveau régional, et (iv) Mettre en place une ligne budgétaire pour le financement des réunions à travers les ressources domestiques.

Conclusion

Le fonctionnement optimal du groupe technique de travail, constitue un support important pour le renforcement du PEV de routine. L’implication de la direction des immunisations dans le suivi et la mobilisation de ressources domestiques, garantissent sa durabilité.

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